La vie est dure, et dernièrement les bons boulots n'existent pas. Du coup... Il faut bien vivre et Saneru la bien compris. C'est donc dans l'auberge de la petite chatte que Saneru trouve du travail, plongeur oui mais qui fait bien son travail ! Et puis il y avait beaucoup de jolies serveuses, donc pourquoi ne pas mélangé travail et plaisir. En plus il pouvait loger dans une des chambres de bonnes au dernier étages pour presque rien.

Atias, une ville si belle de part son activité et ses bâtiments mêlant ancien et nouveau. J'y étais depuis seulement quelques jours et je pouvais grandement remercier cette femme, Berthe, qui m'avait accueilli à bras ouvert, me donnant un travail et un logement dont le loyer était prélevé sur ma paye de la journée. Elle m'avait permis de faire mes preuves et bientôt, si j'en croit ce qu'elle me dit, je ne ferais peut-être plus la plonge, je l’espère du moins. Serveur me plairait bien. Bref, il est temps d'aller travailler, après tout c'est bientôt le petit déjeuner pour les "pensionnaires".

La "grosse bertha" comme elle aime se faire appeler revenait du marché avec quelques fruits secs et du pain. Elle les posa sur la table pour que tout les employés se servent et sortit le beurre du placard. Avec tout cela elle servit du thé ou du lait selon les demandes.

- Aujourd'hui les amis ! Plusieurs navires provenant de Line reste quelques jours à Atias, quel chance pour nous ! Je connais leur capitaine et nous aurons du boulot ! Ils seront là pour les repas et pour dormir, ils restent environs deux ou trois jours d'après les dires. Donc je veux que tout le monde soit en forme ! Santé !

Fit elle en levant son verre de lait.

Je levais mon verre, comme tout les autres, car cette journée s'annonçait vraiment bonne. Nous devrions gagner beaucoup d'argent si ce que nous dit Berthe est vrai. J'ai tendance à ne pas trop la croire, après tout elle a des airs d'arnaqueuse. Après le petit déjeuner, je me dirige vers le coin plonge de la cuisine ou je m'affaire chaque jour depuis que je suis arrivé. Je nettoie la vaisselle sale du petit déjeuner puis range les assiette, les couverts et les verres dans les étagères. J'attend ensuite que les premiers clients arrivent pour pouvoir travailler. En attendant je part jouer aux cartes avec les autres employés qui attendent aussi.

Saneru sentit une gros poids sur son dos puis un énorme craquement de sa colonne vertébrale.

- Alors les gars on a rien à faire ? Venez me donner un coup de main vite fait.

La grosse bertha se releva de sur le dos de Saneru et montra des sac en toile.

- J'ai vidé le grenier il faut mettre ça dehors mais c'est lourd pour une frèle jeune fille comme moi.

Puis elle s'éloigna en rigolant.

Aaah, cette Berthe, une arnaqueuse comme je le disais, elle me refourgue les boulots ingrats. Elle en aurais bien besoin pourtant pour se remettre à la ligne. M'enfin bref, il faut le faire alors, je me lève et déplace les sacs qu'elle me demande. Il pèse une tonne. On se demande ce qu'elle a mit dedans. Après ce dur travail qu'était de déplacé ces sacs, je retourne au rez-de-chaussé ou je vois que les premiers clients attendent à l’extérieur. J’appelle donc Berthe.

Les premiers clients habituels arrivèrent et commandèrent leur petit déjeuné.
Peu de temps après ce sont des soldats qui arrivèrent, leur chef alla voir la grosse Bertha qui fut enjoué à son arrivé. Puis plus tard lorsque ce fameux capitaire et Bertha parlèrent entre eux, la grosse Bertha fit une drôle de tête et Saneru remarqua que des larmes se formèrent petit à petit sur son visage. Elle partit presque aussitôt à l'étage.

Voyant que Berthe était partie dans ses quartiers, je raconta à sa plus proche servante la scène et elle partit aussitôt. Je commença alors le travail de plonge, bien que je n'avais pas beaucoup de travail. En attendant les directives du chef par intermittence (Berthe n'étant pas là) je servis les plats qui n'était pas encore servis puis retourna à mon poste.

Aux premiers abords, l'auberge proposée par le dénommé Bertho etait mieux entretenue que toutes celles que Shanga avais déjà visitée. Il n'y avais pas encore beaucoup de clients ce qui parait logique vue l'heure qu'il etait. Elle se dirigea donc directement vers le contoir et demanda a la personne s'y trouvant

"Excusez-moi, es-ce qu'il vous reste des chambres?"

Elle en profita pour observer le décor et la vie de l'auberge.

Saneru qui était en salle entendit une voix qu'il connaissait parfaitement, il se retourna :

"Excusez-moi, es-ce qu'il vous reste des chambres?"

Shanga et Saneru se regardèrent une première fois. Puis une seconde, ils en revenaient pas.

Je détaillai la personne devant moi. C'était une jeune femme, les yeux bleus, les cheveux bleus. Moi, en fait. Je n'y croyait pas. Revoir ma sœur après tant d'année. Elle que j'avais abandonné, lâchement. Je m'en suis voulu pendant tant de temps. Et maintenant je la revois, en face de moi. Elle doit probablement me détester, jamais elle ne m'aurais pardonné après l'abandon lâche qu'elle a subi, dans une période si compliquée pour elle comme pour moi. Je la fixais, sans décrocher mon regard d'elle, ne pouvant bouger, attendant une parole, de ma part ou de la sienne.

Il avait pas changer. Tout en lui etait comme avant, de ca posture a son expression de surprise. Bien sur que c'etait lui, c'etait forcement lui, elle le resentait dans son fort interieur, elle sentait quelque chose. En fait, elle se sentait de nouveau complete. Et lui aussi, il le sentait, il le sentait forcement. Depuis combiens de temps ils ne s'etaient pas vu? Beaucoup trop longtemps... Elle ne savais pas vraiment quoi faire, ni quoi dire. Mais finalement, elle dit quelque chose

"Ca faissais combien de temps...  Qu'on ne c'était pas vu?"

Je la fixais, puis elle me parla.

- Ça faisais combien de temps...  qu'on ne c'était pas vu ?

Au début, je ne répondis pas. Puis je me jetai dans ses bras et lui répondis :

- Beaucoup trop longtemps !

Je la serrai très fort dans mes bras, j'étais même à la limite de lui casser les côtes. Mais elle m'avait tant manqué. Je n'était plus moi même sans elle. Comme s'il m'avais manqué une partie de moi même. La retrouvé comme ça, c'était un tel soulagement.

La reponse de son frère était évidement prévisible, mais son geste était quand a lui assez surprenant. Cependant malgré la force de l'etreinte, elle lui rendi le calin et ce permis même de lui ébouriffer gentillemement les cheveux.

"Qu'on se retrouve après tant d'année c'etait inespéré... Tu m'a tellement manquer... Je crois que je vais allumer un cierge...."

Les gens aux tables les regardaient, certains avec un regard interogateur, d'autre d'un air mauvais a cause de la scene qui perturbaient leurs collations, mais Shanga n'y pretait aucune attention, elle était trop heureuse.

- Hey bien mon pit Ruru encore avec une autre fille ? Ce n'est jamais la même !

Fit bertha en redescendant et en regardant la scène d'un air amusé.
La grosse Bertha se servit une pinte de mousse et annonça d'une voix claire :

- Bertha enchanté, mais vous pouvez m'appeler "Berth" ! J'espère que mon plongeur ne vous cause aucun soucis ?